George Wein
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13 sep. 2021
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3 octobre 1925, Lynn, MA - 13 septembre 2021, New York (Manhattan,) NY
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© Jazz Hot 2021
George Wein, Monte-Carlo Jazz Festival, 2012 © Umberto Germinale-Phocus
George WEIN
Le jazz est une fête
«...Je suis chaque jour plus conscient que dans toutes les formes d'art, le passé a toujours contribué à l'élaboration du futur... Est-ce-que vous réalisez que le blues est en train de disparaitre? La source d'inspiration fondamentale du jazz est en train de mourir! Je n'ai pas envie d'assister à cette mort sans rien faire... Il ne s'agit pas après coup de faire des revivals... je veux que tous les plus grands musiciens prennent conscience de l'indivisibilité du jazz... Quand Parker s'est mis à jouer sur ce blues, les autres musiciens (Royal Garden Blues/Doc Cheatham) ont failli laisser tomber leurs instruments de stupeur tellement ce qu'ils entendaient était fantastique. Et Parker jouait là leur musique... c'était un grand musicien... Cette histoire de devoir présenter quelque chose de nouveau chaque année est en train de détruire la musique... Cela ne s'est jamais vu dans aucune forme d'art, pourquoi cela devrait-il se produire dans le jazz, et dans le jazz seulement?...»
George Wein, Jazz Hot n°329, juillet-août 1976

Pour les jazz lovers
du monde entier depuis plus de six décennies, le nom de George Wein évoque
Newport à partir de 1954, New Orleans Jazz & Heritage Festival à partir de 1970, La Grande Parade
du Jazz de Nice à partir de 1974, le club et label de disques Storyville (1951-1959, les
deux installés à Boston). Trois festivals parmi les plus connus du monde, même si les édiles de Nice ont cassé
le creuset culturel en 1994 suite aux embrouilles politiques locales et aux pressions nationales (cf. n°510 et n°683 ci-dessous): un
dommage irréversible pour l'attractivité culturelle du jazz en France. Depuis, d’émeutes en incendie, une crise sanitaire
hystérique-liberticide et deux ouragans plus loin, l'œuvre pluridimensionnelle de George
Wein a été malmenée parfois anéantie, jusqu'aux masters de ses disques
Storyville disparus dans le gigantesque incendie Universal de 2008 en Californie.
Bien qu'ayant été largement décoré de médailles et honoré de titres (en France et aux Etats-Unis, en particulier par les Studio Museum d'Harlem, Maison Blanche, Berklee College of Music, NEA Jazz Master,
Louis Armstrong House Museum NY…), administrateur à vie du Carnegie Hall, membre
de la Louis
Armstrong Educational Foundation NY, du Comité de la Jazz Foundation of America, reconnu pour
sa générosité (don de sa collection d’arts à New Orleans), jouant du piano pour
les collectes des Great Nights in Harlem de la JFA, George Wein s'est éteint
dans un gâchis regrettable de son travail pour et dans le jazz, après avoir
ouvert sans relâche de nouvelles voies vers de nouveaux publics, dont les
jeunes et les familles, grâce aux multiples scènes, immenses, exportant
Newport à Paris, en Europe, prolongeant à sa manière l’œuvre discographique et d'agent de Norman Granz avec entre autres les tournées du JATP, de diffuseurs du jazz en club comme Max Gordon, et des pionniers amateurs de jazz et organisateurs, comme Charles Delaunay le premier, l'étendant même en terre communiste dans les années 1970 et au Japon. Le monde
«d'après», celui d’aujourd’hui qui décide de détruire sa mémoire en détruisant l'indépendance d'esprit et d'entreprise, et ses traductions dans la vie, efface ainsi cet héritage de civilisation et de vie dans le même temps où disparaît l'un de ceux, George Wein, qui s'attachait depuis plus d'un demi siècle à diffuser ce message en live, par la voix des artistes de jazz, aux quatre coins du monde, revenant ainsi en barbarie, dans une version orwellienne et masquée! George Wein, comme un symbole, est parti rejoindre les humanistes du
monde d'avant, les jazz lovers, pour lesquels Louis Armstrong, Duke Ellington, Count Basie, Ella
Fitzgerald, Billie Holiday, Bobby Hackett, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk,
Miles Davis, Lester Young, Oscar Peterson, le Modern Jazz Quartet, B.B. King,
Chuck Berry, Muddy Waters, John Coltrane, Gerry Mulligan, Harry Edison, Roy Eldridge et des milliers d’autres artistes du jazz, connus et moins connus, comptaient bien plus qu’un virus, qu'un QRCode, qu'un masque, que les égocentrismes, la lâcheté, la corruption si largement partagés. L’œuvre de George Wein peut parfois être critiquée, notamment pour sa volonté de développement qui a engendré un modèle de scènes de dimension incompatible avec l'esprit du jazz, voire de mélange de musiques, ce qui a conduit parfois à transformer son message culturel en une animation, une consommation, dépendante des mécènes et des édiles, mais le fond de son action a toujours été la promotion du jazz et de ses artistes et, sur ce plan, George Wein a été l'un des principaux artisans d'une meilleure connaissance du jazz sur toute la planète. Il a permis à des générations d'amateurs de découvrir les artistes fondateurs de cet art, connus et moins connus, de prendre conscience de la dimension populaire du jazz au-delà des seules célébrités de cette musique, en France notamment avec la Grande Parade du jazz de Nice, mais également dans le pays de naissance du jazz.
Hélène et Yves Sportis
photos Umberto Germinale-Phocus
George Theodore Wein naît le 3 octobre 1925 à Lynn au nord
de Boston, MA, dans une famille de classe moyenne très unie; son père, Barney,
était médecin et sa mère, Ruth Ginsburg, s’accompagnait au piano sur le
répertoire de Rudy Vallée (1901-1986) et d’Al Jolson (1886-1950).
Dès ses 6 ans, George chante des airs, accompagné par Ruth ou la radio
naissante, comme «Darkness on the Delta», un de ses vieux airs préférés qu'il a
adoré ensuite joué par Thelonious Monk.
Une fois la famille réinstallée à l’ouest de Boston, dans la ville de Newton,
MA, en 1932, il prend des cours de piano classique, et ce, pendant cinq ans
avec Margaret Chaloff(1),
la mère de son copain d’enfance, Serge, puis, de 14 à 16 ans, avec le pianiste de jazz Sam Saxe. Son frère, de quatre ans son aîné, lui fait écouter des disques de
Louis Armstrong, Jimmie Lunceford, Tommy Dorsey, Benny Goodman. Au lycée de
Newton, les deux frères forment un big band qui répète le dimanche dans la cave
familiale et se produit, pour 2-3 dollars l'entrée, dans des dancings improvisés par eux aux alentours
de Boston. Grâce à son frère devenu étudiant à New York, de 1939 à 1943, George
goûte à la 52nd Swing Street, rencontrant Lionel Hampton (15-16 ans), Frankie
Newton, Red Allen, Dexter Gordon, Joe Newman, parfois invité à jammer sur les
quelques titres qu'il connait déjà suffisamment. Encore mineur, ses parents le
ramènent nuitamment des clubs à la maison car il y a souvent des bagarres avec
la police militaire. En 1944, à tout juste 18 ans, George est incorporé dans
l'armée combattante pour partir en Europe, mais il est heureux d’y côtoyer de
bons musiciens. Savoir jouer du piano lui facilite grandement la vie, car il
joue pour les officiers. A Londres, il achète ses premiers V-discs (Fats
Waller) et rencontre Victor Rothschild, officier du MI5, ex-élève de Teddy
Wilson et frère de Nica de Koenigswarter à cette époque partie au front(2): il n’a que 19 ans, loin de chez lui, et
même si le monde du jazz l’entoure partout, à Marseille, il se met à pleurer en
entendant parler de bombe atomique, il veut rentrer à Boston. Il va pourtant
jusqu'en Allemagne et il est rendu à sa vie civile en 1946. La seule chose constructive
qu'il retire de cette guerre, est de comprendre intimement que les humains
sont tous égaux face à la mort (la ségrégation prétendait le contraire à cette
époque aux Etats-Unis), et que pouvoir jouer avec n'importe qui, partout, sur
les bateaux, dans les camps militaires reste
son remède psychologique dans cet enfer mondialisé. A l'époque, il a déjà une
passion pour l'approche mélodique d'Earl Hines et Teddy Wilson dont il sera aussi
l'élève plus tard, comme Victor. Au retour, reprenant ses études dans le cadre
du G.I. Bill (bourse d'études des soldats démobilisés), il joue à l’occasion
avec le trompettiste Max Kaminsky (1946), Edmond Hall, clarinettiste de New
Orleans (1947), Wild Bill Davison, cornettiste (1949). Mais il a conscience de
la modicité des cachets, des conditions de vie en tournée et de la solitude
des musiciens, même si sa situation d'étudiant jouant trois ou quatre soirs par
semaine à Boston, notamment au Savoy, lui permet de boucler financièrement la
fin de ses études jusqu'en 1950. Lors d’un concert de Sidney Bechet à Boston en
1947, George rencontre Joyce Alexander (1928-2005), native de Boston, qui, bien
qu’étudiante en biochimie, écrit le compte-rendu de la soirée pour le journal
de son université. Mais rien n’est simple à cette époque pour former un couple
mixte, car elle est afro-américaine.

Lié à Nat Hentoff,
disk-jockey d'émissions de radio à cette époque et qui trouve le nom du club, et aussi ami
de Hoagy
Carmichael,
George met à contribution ses dons d’organisateur pour ouvrir le Storyville, situé
alternativement dans deux halls d’hôtels, dont le Copley Square, au premier
étage, dès septembre 1950 avec Bob Wilber (ss) et Big Sid Catlett
(dm), jouant avec Bobby Hackett (tp,cnt,g) de 1950 à 1954, Pee Wee Russell (cl),
Vic Dickenson (tb), Buzzy Drootin (dm), arrivé à Boston de Kiev à l’âge de 5 ans
et Al son jeune frère (cl, sax) à partir de 1952, assurant lui-même souvent la
partie piano comme pour Lester Young-Buck Clayton (1953) ou Charlie Parker
programmé trois fois. Il l'engage aussi pour Newport 1955, mais Bird décède en
mars. Il programme Dinah Washington, Sarah Vaughan, Miles Davis, instituant aussi des jams
sessions le dimanche, suffisamment courues pour pouvoir jouer avec Jo Jones (1953) ou Charlie
Mingus, deux des futurs «Newport Rebels» de 1960!
Puis George crée son label de
disques Storyville en 1951, toujours à Boston, gravant des enregistrements en live
et en studio, avec Stan Getz/Al Haig/Jimmy Raney en 1951, Sidney Bechet, Serge
Chaloff, Zoot Sims, Lee Konitz (1954), Gerry Mulligan (1956) et d'autres encore. Sans
faire de bénéfices car il réinvestit tout dans de nouveaux projets dont le
Mahogany Hall, un second club de jazz traditionnel au rez-de-chaussée du Copley
Square en 1953 –club où Art Tatum a joué en jam avec Sidney Bechet– il apprend
son métier d'entrepreneur de spectacles, de futur impresario, et approfondit l’expérience
du «multi-scènes» tout en maintenant sa vie de pianiste pour son plus grand
plaisir.
Elaine Lorillard (née Guthrie, 1914-2007), ex-professeur de piano de la Croix-Rouge
pour les orphelins de Naples a rencontré dans la ville pendant la Seconde Guerre son futur
mari Louis Livingston Lorillard (1919-1986). Ce sont eux qui proposent à George Wein, à l’automne 1953, d’organiser un
concert en plein air à Newport, RI, où le couple vit, moyennant un don de 20000 dollars pour mettre le projet, sans but lucratif, sur pied de façon durable. C'est ainsi que débute, le 17 juillet 1954, Newport avec Eddie Condon sur
«Muskrat Ramble», Billie Holiday, Teddy
Wilson, Lester Young, Lennie Tristano, Dizzy Gillespie, Bobby Hackett. 11000 spectateurs sont déjà présents, et
Voice of America relaie sur les ondes. (cf.
les comptes rendus de Newport dans les Jazz Hot référencés ci-dessous). En
1958, la grande Mahalia disait au public de Newport: «You make me feel like a
star» car l’ambiance familiale, populaire, chaleureuse était un des rares
moments d’apaisement dans la société tendue et ségréguée des Etats-Unis,
principale raison du départ de Norman Granz en
1959 pour programmer les artistes en Europe et y vivre plus sereinement.

George reçoit toujours des artistes au Storyville, dont Billie
Holiday encore en avril 1959 (elle décède en juillet), mais Newport prenant
beaucoup d'ampleur, il arrête finalement la production de disques et aussi ses deux
clubs en 1959. Il se marie cette année-là avec Joyce devenue biochimiste hospitalière. Joyce le rejoint pour ses activités dans le jazz, poursuit leur collection d'art afro-américain
et devient une activiste-philanthrope pour l'éducation et la culture. Toujours en
1959, avec le chanteur folk Pete Seeger, Odetta et The Weavers, des proches –aussi
programmés de longue date par Max Gordon, le précurseur d’idées au Vanguard de
Greenwich Village avec lequel il partageait entre autres la passion de John
Coltrane–, George Wein lance le Newport Folk Festival à Freebody Park, voyant
cette année-là les débuts non programmés de Joan Baez (passée par l’Université
de Boston), et par la suite Bob Dylan: proposer un large éventail a été l’une des
recettes de George Wein Enterprises pour équilibrer les risques et les comptes, pour financer ce qui est moins «grand public». Ce sont les débuts d’un aspect foisonnant de la vie new-yorkaise avec des musiques allant du
blues au folk, le point central de l’engouement populaire des scènes jazz en
plein air, attirant un public très jeune ne pouvant entrer dans les clubs, eux-mêmes progressivement laminés par les nouveaux modes de vie: TV-voiture-essence-pavillon
de banlieues et modes de vie nomades en drive-in qui prend de l’essor depuis
1956. Cette année-là verra le premier Newport de Duke Ellington: une solide
relation unit les deux hommes tous deux aussi généreux artistiquement
qu’humainement, et George programmera Duke dans les contextes les plus divers.
En 1960, des émeutes de personnes éméchées n'ayant pu
entrer, empêchent le déroulement complet et serein de Newport; la Garde Nationale
intervient, et Langstone Hughes écrit sur place «Goodbye Newport Blues» pour Muddy Waters. Parallèlement un festival off à l'Hôtel Cliff Walk Manor est
organisé par Charles Mingus et Max Roach, avec le soutien de Coleman Hawkins, et la participation d'Eric Dolphy, Ornette Coleman, Booker Ervin et d'autres mingusiens, pour protester selon les échos qui en sont souvent restés, contre une programmation
trop traditionnelle de George Wein, thèse très discutable. L'album Newport Rebels
est gravé postérieurement au festival par une dizaine de musiciens les 1er et 11 novembre 1960, dont Charlie Mingus, Max Roach et Eric Dolphy produit par Nat Hentoff pour le label Jazz Artists
Guild et enregistré dans les studios Candid. La présence de Jo Jones, Roy Eldridge et Coleman Hawkins, de même que les interviews et les liner notes font penser que la raison du festival off est plus complexe et d'une autre nature. Si l'on regarde attentivement la programmation officielle de 1960 du festival officiel (très riche et abondante avec Ray Charles, Benny Goodman, Louis Armstrong, Dinah Washington, Count Basie…), on découvre des artistes de toutes les générations et styles, connus et moins connus, John Coltrane, le Jazztet d'Art Farmer et Benny Golson, par exemple, des artistes de blues comme Muddy Waters, John Lee Hooker, Sammy Price et Eubie Blake… Il ne s'agit donc pas d'une querelle d'anciens et de modernes, et de programmation, mais plutôt d'un différend –c'est notre interprétation– portant sur le montant des cachets, entre musiciens connus et moins connus (Charles Mingus, Coleman Hawkins, Max Roach ne sont pas des inconnus mais pas des stars) et sans doute de l'éternelle relation de méfiance qui régit les relations entre les communautés afro, euro (dont juive) américaines quant aux montants des cachets, particulièrement dans cette époque «très politique» et demandeuse d'égalité. George Wein explique très bien dans ses interviews, même parfois avec quelques non-dits comme pour la gestion «du cas» Miles Davis, la complexité des relations entre les mondes séparés qui constituent l'Amérique. Charles Mingus jouera d'ailleurs plus tard dans des concerts pour George Wein et il faut signaler que Jo Jones et Charles Mingus ont joué dans les années 1950 dans le club de George Wein, le Storyville. Cette tension permanente est intrinsèque aux fonctionnements intercommunautaires, implique des négociations parfois difficiles, et cela bien que l'épouse de George Wein soit afro-américaine, une transgression dans les Etats-Unis de ce temps.

Après des péripéties entre normes de sécurité, politique et
financements, George Wein reprend la main à Newport en 1962, montant une
organisation d’entreprise privée très efficace,
le couple Lorillard n’étant plus donateur suite à leur divorce; une entreprise
souple et inventive aussi, s’important certaines années à New York, dans différents lieux de jazz. Festival
Productions, Inc. fait sponsoriser ses festivals par des entreprises comme JVC plus tard,
ou travaille avec une fondation, comme à New Orleans, pour limiter les risques
d’arrêt; à Nice, il y aura Simone Ginibre Enterprises.
En 1970, à New Orleans,
le Jazz & Heritage Festival ouvre le 22 avril avec Pete Fountain sur le
dernier bateau à vapeur, le SS President, qui finira son service avec Robert
Cray, The Dirty Dozen Brass Band et les Neville Brothers le 30 avril 1988. Mais
pour ce premier festival à NOLA, rien n'est gagné, il y a 700 musiciens et
organisateurs pour 350 entrées payantes à Congo Square. L'année suivante en
revanche, le festival décolle, à tel point qu'il sera déplacé dans l'hippodrome pour
avoir plus d'espace, faisant la part belle aux saveurs gustatives et traditions
locales (Jazz
& Heritage). Mais l'ouragan Katrina en 2005 met en péril la survie du festival
et Shell devient le sponsor à
partir de 2006 malgré le soutien initial de la fondation. En 2019, le festival
poursuivait encore sa route, proposant 600 concerts sur 12 scènes (cf. Jazz Hot et vidéographie ci-dessous)
En 1973, George Wein produit le dernier concert de Duke
Ellington «Newport à Paris», avec Harry Carney, Russell Procope, Johnny Coles… et deux invités, Raymond Fol et Claude Bolling (album Last Trip to Paris paru en 2013). L’année suivante, George Wein s’implante à Nice avec la marque
«Grande Parade du Jazz de Nice» qui démarre en fanfare grâce au relationnel
polyglotte et au dynamisme exigeant de Simone Ginibre
qui lui ouvre la pinède de Cimiez, et
accueille les musiciens, nombreux à vouloir y être programmés car c’est pour
eux un temps long de convivialité dans des conditions exceptionnelles: cela
durera jusqu’à la vingtième édition en 1993. La Grande Parade du jazz de Nice est un succès sans précédent jusqu'à sa dernière édition et présente un large panorama des courants du jazz et du blues, de toutes les époques. Le festival contribue à la renaissance-redécouverte du jazz de culture, avec une programmation qui permet aux amateurs de jazz, débutants et confirmés, de découvrir en live de nombreux musiciens qu'ils ne connaissaient que par les disques, au-delà des seules stars. L'illusion de George Wein est que le fait d'attirer un large public, au-delà du jazz par la dimension évènementielle, mondaine, ludique et climatique, en dehors de toute passion pour le jazz, génèrera de nouveaux adeptes. Après Juan-les-Pins, la Grande Parade du jazz de Nice contribue ainsi à un essor sans précédent des festivals à partir du milieu des années 1970, confirmant la France dans sa vocation de véritable seconde patrie du jazz et redonnant au jazz un second souffle, après l’effondrement de la fin des années 1960. Mais le succès de la Grande Parade a des effets pervers. En réalité, le sur-développement des festivals, en France et en Europe, par rapport au jazz, son public de passionnés, son indépendance économique de ses circuits et sa qualité d'écoute, va progressivement les transformer en animation, subventionnée par les édiles ou dépendante de mécènes selon les pays, avec toutes les dérives de mégalomanie, où il ne restera du jazz que quelques effluves, voire parfois qu'une étiquette depuis les années 2000. 
Parallèlement, le producteur George Wein a continué sa vie de jazzman
–il chantait rarement en public (cf.
vidéographie, 2014)–, entre autre avec son Newport All Stars comprenant
Buck Clayton (tp), Ruby Braff (cnt), Pee Wee Russell (cl), Warren Vaché (tp),
Scott Hamilton (ts), Harold Ashby (ts,cl), Norris Turney (fl,s), Oliver Jackson
(dm)... faisant des tournées jusqu’au
Japon en 1969, 1986 où ils passent par le Festival Newport de Madarao, créé par
lui en 1982 et arrêté en 2004, (cf.
vidéographie), et en Europe. En quarante ans, il a gravé une trentaine de disques entre octobre 1953 (George Wein Presents Jazz At Storyville
Vol.1, Storyville, Boston) avec Sidney Bechet (ss), Vic Dickenson (tb),
Buzzy Drootin (dm), Jimmy Woode (b), et août
1992 (Swing That Music, Columbia, New
York), avec Warren Vaché (cnt), Clark Terry (tp,flh), Al Grey (tb), Illinois
Jacquet (as,ts), Flip Phillips (ts), Howard Alden (g), Eddie Jones (b), Kenny
Washington (dm), dont certains n’avaient pas été édités et ont donc disparu à
jamais dans l’incendie Universal.
Bien qu’ayant perdu sa douce moitié, Joyce, en 2005, George
reste actif, papote avec Simone Ginibre par téléphone, vend Festival
Productions Inc. à Festival Network LLC (Delaware) fin 2006. Il joue encore en
2013, au Lincoln Center le 12 avril, et pour
les 40 ans de la saison Highlight in Jazz, la plus ancienne de New York en
continu de son ami Jack Kleinsinger, le 9 mai au Tribeca PAC; il a 87 ans. Il
fait don de la collection d’art constituée avec Joyce à la fondation New
Orleans Jazz & Heritage en 2014 (cf. vidéographie)
et annonce joyeusement en 2018, la 50e édition du Jazz &
Heritage Festival pour 2019.
N’eussent été ces derniers dix-huit mois d’enfermement, et
malgré la perte en 2018 de Simone à laquelle il avait très tôt confié le
difficile Miles Davis pour manager ses concerts en Europe, car il savait que
Simone réservait sa patience aux artistes de jazz dont il faisait aussi partie
pour elle, George a rempli sa vie de jazz, et celle des autres de jazz, de musiques,
et d’arts. Plusieurs fées solides avaient jalonné sa vie, de Ruth, sa mère
pianiste chanteuse, à Madame Chaloff, son professeur de piano aux vibrations de
guérisseuse, puis Joyce, sa partenaire de vie, philanthrope des arts, Elaine
Lorillard (une proche de Duke Ellington), pianiste de guerre et marraine de
Newport, Simone, chanteuse devenue son manager Europe et la chef d’orchestre de
la Parade, et bien d’autres, comme Nica de Koenigswarter, engagée dans les FFL(2) comme auprès des artistes de jazz par la suite, avec
laquelle il partagea plus tard le dévouement et l'admiration pour Thelonious Monk. George Wein et Nica de Koenigswarter avaient aussi en commun la
reconnaissance artistique de la civilisation du jazz et de l’Afro-Amérique, une
pratique sociale et culturelle, alternative à la ségrégation raciale. Cette génération a lutté, parfois physiquement,
pour faire émerger des valeurs de liberté, de fraternité et, par moments, d'égalité, que les générations actuelles n’ont pas le courage et l’intelligence de préserver:
un héritage collectif humain pour lequel se sont battus George Wein et quelques-un(e)s de ses contemporain(e)s, avec autant d'énergie et d'inventivité, de sens du partage que de courage, d'obstination et de profondeur. Cela tranche avec la peur, l'individualisme et le consumérisme de ce XXIe siècle.

1. Margaret Stedman Chaloff (1896 Elgin, IL - 1977 Boston, MA), était professeur de piano, devenue célèbre à Berklee College of Music et au New England Conservatory (Boston), connue pour avoir eu comme élèves George Wein, Fred Taylor, Leonard Bernstein, Herbie Hancock, Ran Blake, Mulgrew Miller, Keith Jarrett, Kenny Werner, Chick Corea, Toshiko Akiyoshi, George Shearing, Steve Kuhn, David Amram, entre autres.
Elle étudie puis se marie avec Julius Chaloff (compositeur, 1892-1979, Boston, MA) en 1919, et ils seront les parents de Serge Chaloff (ami d’enfance de George Wein), sax baryton de jazz (1923-1957, Boston, MA) qui commence à jouer à 16 ans dans des big bands et sera un fervent bebopper. Le couple se sépare en 1944 et Margaret commence à avoir plusieurs élèves dans le jazz du fait de la voie choisie très tôt par son fils.
«Madame» Chaloff est aussi réputée pour avoir eu une pratique spirituelle de l'enseignement, tâtant les nuques, regardant les paumes des mains, croyant dans les vies multiples, la méditation, l'écoute attentive des oiseaux, et la pratique de la respiration pour alléger le toucher, permettre la résonance de la note et obtenir un son «magique». Son énergie vibrante était, d'après ses élèves, palpable, et elle pensait que la musique avait le pouvoir de guérir. Elle a aussi transmis son savoir à une de ses élèves Stephany Tiernan (future directrice du département Piano de Berklee) qui l'a codifié dans un livre, Contemporary Piano Technique
2. «Elle (Nica de Koenigswarter) officie au service de la radio de la mission militaire française libre à Accra avant de s'engager à son tour le 8 avril 1943 et de devenir conductrice au service des sépultures de la 1ère division française libre.» Site de Newport Festivals Foundation: https://www.newportjazz.org
Directeur artistique jazz: Christian McBride
Autobiographie:
George Wein and Nate Chinen, Myself Among Others, A Life in Music, mai 2003,
Hachette Books, New York, NY

Sources
Interview Monk Rowe, 13 janvier 2001, Fillius Jazz Archive,
Hamilton College, 198 College Hill Road, Clinton, NY 13323
https://www.youtube.com/watch?v=RUHPs6AbJ9Y
https://jazzarchive.hamilton.edu/islandora/object/hamLibJaz%3A2882?solr_nav%5Bid%5D=06bb6a0d60b4fe9839df&solr_nav%5Bpage%5D=0&solr_nav%5Boffset%5D=0
Interview 2011 de George Wein
https://www.si.edu/media/NMAH/NMAH-AC0808_Wein_George_Transcript.pdf
Interview 2013 George Wein (NEA Jazz master 2005)
https://www.arts.gov/honors/jazz/george-wein
Joyce Alexander Wein
http://www.devradowrite.com/?p=110
Emeutes à Newport 1960
https://www.newspapers.com/clip/6659987/3-jul-1960-newport-riots
Newport Rebels, interview de Terry Gross, 2003, repris en 2021 par David Bianculli/Fresh Air https://www.npr.org/2021/09/17/1037872569/fresh-air-remembers-george-wein-founder-of-the-newport-jazz-festival New Orleans 1970
https://gonola.com/things-to-do-in-new-orleans/history/nola-history-the-new-orleans-jazz-and-heritage-festival
https://64parishes.org/entry/new-orleans-jazz-heritage-festival
New Orleans Jazz & Heritage Foundation: posters,
archives, histoire
La Fondation est propriétaire de la station de radio
WWOZ-FM, de Jazz & Heritage Archive, et du George and Joyce Wein Jazz &
Heritage Center
https://www.jazzandheritage.org/what-we-do/the-jazz-and-heritage-center
https://nojh.saas.dgicloud.com/islandora/object/islandora%3A2119
https://nojh.saas.dgicloud.com/islandora/object/islandora%3A52872
https://www.jazzandheritage.org/archive
https://www.jazzandheritage.org/about-us
The Birka Jazz Archives, labels disques,
http://birkajazz.se/archive/variousUS_3.htm
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GEORGE WEIN et Jazz Hot:
Newport, New Orleans Jazz & Heritage Festival, La Grande
Parade du Jazz de Nice
n°91, septembre 1954, Newport, Le Premier Festival National
de Jazz aux USA par Felix Manskleid et Leonard Feather n°113, septembre 1956, Newport, par Nat Hentoff, photos de
Bob Parent dont Charlie Mingus
n°135, septembre 1958, Débauche de musique aussi à Newport,
60 000 spectateurs au "vétéran" des grands festivals par Denise
Jokinen, photos de Florence Lewis dont Sonny Rollins, Horace Silver, Bernard
Peiffer, Roger Guérin
n°157, septembre 1960, Newport, Mon amour... par Denise
Jokinen, photos de Florence Lewis dont Ray Charles, Butch Cage et Willie
Thomas, Jon Hendricks, The Abyssinian Baptist Gospel Choir, Don Cherry,
Langstone Hughes
n°168, septembre 1961, O.K. M.A.N., (Music At Newport), par
Denise Jokinen, photos de Florence Lewis dont Billy Mitchell, Al Grey, Steve
Kuhn, Jewel Brown, Miriam Makeba, Chico Hamilton, James Moody, Slide Hampton,
Cal Tjader
n°184, février 1963, Le chemin de Newport passe maintenant
par Juan (Brève)
n°267, décembre 1970, JJ70, La tournée hivernale du Newport
Jazz Festival en Europe et dans les pays de l'Est, Jazz Jamboree-Varsovie, par
Charles Delaunay n°271, avril 1971, Nouvelle Orleans 1971, Jean-Pierre Daubresse,
photos
n°273, juin
1971, Voyage à New Orleans, par Martine Morel
n°275, septembre 1971, Newport interrompu par une émeute,
par Denise Jokinen, photos de Florence Lewis dont Willie Smith The Lion,
Ornette Coleman au violon, Charlie Mingus
n°278, décembre 1971, Newport à Paris (octobre), The Giants
of Jazz au TNP, par Maurice Cullaz
n°284, juin 1972, New Orleans revisited, par Martine Morel
n°286, septembre 1972, Newport Jazz Festival à New York, par
Chris Flicker et Thierry Trombert, photos dont Bennie Carter, Milford Graves,
Count Basie, Roland Kirk, Byard Lancaster, Monnette Suddler, Archie Shepp, Dave
Holland, Anthony Braxton, Ted Daniels, Joe Lee Wilson, Cecil Taylor, Red Norvo,
Zoot Sims, Al Cohn, Stan Getz, Woody Herman, Flip Philips
n°289, décembre 1972, Newport à Paris (octobre), par Claude
Carrière, Laurent Goddet, Maurice Cullaz, Thierry Trombert, Alain Tercinet,
Alex Dutilh, photos de Pierre Lapijover dont Elvin Jones et Gerry Mulligan
n°308, septembre 1974, 21e Newport Jazz Festival à New York,
par Dr Herb Wong
A propos de Nice, par Jean-Pierre
Daubresse et Daniel Nevers
n°311, décembre 1974, Newport à Paris, par Laurent Goddet,
Alex Dutilh, Alain Tercinet, Bruno Régnier, Jean Delmas, Claude Carrière,
photos de Jean-Pierre Leloir dont McCoy Tyner, Herbie Hancock, Gato Barbieri
n°329, juillet-août 1976, Mr. Festivals: George Wein, et la
Grande Parade du Jazz de Nice, par Laurent Goddet, photos Jean-Pierre Leloir et
Ville de Nice
n°330, septembre 1976, Nice, les sommets de Cimez et Nice
Plus, par Daniel Nevers, Claude
Carrière, Jean-Pierre Daubresse, Alain Tercinet, Charles Delaunay (interview
Dave Schnitter), Maurice Cullaz
n°333, décembre 1976, l'Automne de Newport à Paris, par
Laurent Goddet, Alex Dutilh, Pierre Cressant, Bruno Régnier, Pierre Lafargue,
photos
n°341, septembre 1977, Nice & Mellow, par Jean Delmas et
Alain Tercinet, photos
n°353, septembre 1978, Nice People, par Alain Tercinet,
Claude Carrière (interview Stan Getz), photos dont Lionel Hampton/Ray Bryant,
Stéphane Grappelli, John Lewis par Jean-Pierre Leloir
n°365, septembre 1979, Journal de La Grande Parade du Jazz,
par Yvonne Derruder, photos
n°376,
septembre 1980, Nice: la messe et la kermesse, Gérald Arnaud, Charles Delaunay,
Jérôme Reese, photos
n°396, septembre 1982, Nice: La promenade des Américains,
par Jean-Pierre Gonet, Philippe Baudry, Maurice Cullaz, interview sur place de
Branford et Wynton Marsalis, photos
n°433, septembre 1986, Nice 86, toujours aussi Nice!, par
Jean-Marc Bramy et … John Lewis, reporter d’un soir
n°482, octobre 1991, Nice, Grande Parade, la force de
l'habitude, par André Fanelli
n°492, septembre 1992, JVC Jazz Festival-New York Stories, par Thierry Pérémarti et La Grande Parade de Nice-Les voix du futur par Guy Reynard
n°501, juin 1993, Grande Parade, Nice vingt ans après,
interview Simone et Jean-Noël Ginibre, par Félix W. Sportis
n°510, mai 1994, Grande Parade du Jazz Nice: Honni soit...
To Nice... or not to Nice, interview Simone Ginibre sur l'imbroglio niçois, par
Félix W. Sportis
n°513, 1994, New Orleans Jazz & Heritage Festival, par
Philippe Richard
n°533, 1996, New Orleans Jazz & Heritage Festival, par
Michel Laplace
n°553, 1998, New Orleans Jazz & Heritage Festival, par
Jean-Marie Hurel
Supplément n°572, juillet-août 2000, New Orleans Jazz & Heritage
Festival, par Félix W. Sportis
Supplément n°576, décembre
2000/Janvier 2001, Chroniques disques, John Coltrane-
Impressions/Ascension/New Thing at Newport, 2 juillet 1965/Interstellar Space
n°583, 2001, New Orleans Jazz & Heritage Festival, par
Michel Bedin
n°610, 2004, Livre: Myself Among Others, A Life in music de George Wein et Nate Chinen
n°612, juillet-août 2004, New Orleans Jazz & Heritage
Festival, par Félix W. Sportis
n°615, novembre 2004, les 50 ans de Newport, par Ira Gitler
n°654, Hiver 2010-2011, Jean-Pierre Battestini
n°655, printemps 2011, Chroniques disques, Louis
Armstrong à Newport, 1970 (interview George Wein)
n°683, Printemps 2018, Simone Ginibre, Hommage de George
Wein
n°688, 2020, Chroniques disques, Erroll Garner (Gershwin
& Kern)
«Les témoignages en particulier de Martha Glaser et George
Wein (Gershwin & Kern) sont passionnants, car c’est du vécu quand il
rappelle que Duke Ellington, programmé la même soirée que le trio de Garner à
Newport avait ajouté un second bassiste à son orchestra: à l’interrogation de
George Wein sur la raison de ce choix, Ellington répondit simplement que
c’était indispensable pour égaliser ses chances avec la main gauche de Garner.»
|
DISCOGRAPHIE
par Hélène Sportis et Jérôme Partage
LP 1953. Sidney Bechet, George Wein Presents Jazz at Storyville Vol.1, Storyville 301 (=CD TKCB-72293) Enregistré le 25 octobre 1953, Boston MA
Sidney Bechet (ss), Vic Dickenson (tb), George Wein
(p), Jimmy Woode (b), Buzzy Drootin (dm)

LP 1954. George Wein
Presents Jazz at The Boston Arts Festival, Storyville 311 (=CD TKCB-72383) Enregistré le 25 octobre 1953, Boston MA
Ruby Braff (tp), Vic Dickenson (tb,voc), Dick LeFave (tb), Samuel
Margolis (ts),
George Wein (p), John Fields (b), Buzzy Drootin (dm)

LP 1954. George Wein
Presents Jazz at
Storyville, Storyville 319 (=CD Black Lion 760909)
Enregistré le 2 octobre 1954, Cambridge, MA
Wild Bill Davison (cnt), Vic Dickenson (tb), Pee Wee Russell (cl), George Wein (p),
Stan Wheeler (b), Buzzy Drootin (dm)

LP 1955. George Wein, Wein, Women and Song, Atlantic 1221 (=CD Collectables 6525) Enregistré le 11 avril et le 23 juin* 1955, New York, NY
George Wein (p, voc), Ruby Braff, Bobby Hackett* (tp), Sam Margolis (ts), Stan Wheeler,
Bill Pemberton* (b), Marquis Foster, Jo Jones* (dm)

LP 1956. George
Wein's Dixie Victors, The Magic Horn, RCA Victor LPM-1332
(=CD 74321 13038 2) Enregistré les 27 et 28* mai 1956, New York, NY George Wein (p), Ruby Braff, Jimmy McPartland* (tp), Vic Dickenson (tb), Bill Stegmeyer,
Peanuts Hucko* (cl), Ernie Caceres (bar), Danny Barker (bjo), Milt Hinton (b), Buzzy Drootin (dm)

LP 1959. Newport Jazz
Festival All Stars, Atlantic 1331 (=CD Wounded Bird Records 1331)
Enregistré en juin 1959, Boston MA Buck Clayton (tp), Vic Dickenson (tb), Pee Wee Russell, Bud Freeman (ts), George Wein (p), Champ Jones (b), Jake Hanna (dm)

LP/CD 1960. George Wein and The Storyville Sextet, Jazz at
the Modern, Bethlehem 6050
Enregistré le 16 juin 1960, New York, NY Shorty Baker (tp), Tyree Glenn (tb), Pee Wee Russell (cl), George Wein (p), Bill Crow (b),
Mickey Sheen (dm)
LP 1961. George Wein's Newport Jazz Festival All Stars, Midnight Concert in Paris, Smash Records 27023 Enregistré le 22 avril 1961, Paris
Ruby Braff (tp), Vic Dickenson (tb), Pee Wee Russell (cl), George Wein (p), Jimmy Woode (b), Buzzy Drootin (dm)

LP 1962. George
Wein and The Newport Allstars, Impulse AS-31 Enregistré le 12 octobre 1962, New York, NY
Ruby Braff (cnt), Marshall Brown (tp,tb), Pee Wee Russell (cl), Bud Freeman (ts), George Wein (p,celesta), Bill Takas (b), Marquis Foster (dm)

LP 1963. The Newport
Jazz Festival House Band/The Newport All-Stars, That Newport Jazz, Columbia
CL2179 Enregistré le 6 juillet 1963, Newport, RI
The Newport
All-Stars: Ruby Braff (tp), Al Grey (tb), Bud Freeman (ts), George Wein (p), Wendell Marshall (b), Roy Haynes (dm)

LP 1964. Newport Jazz
Festival, RCA Victor LPM-3369 Enregistré le 1er juillet 1964, Newport, RI Max Kaminsky, Muggsy
Spanier, Joe Thomas (tp), Lou McGarity (tb), Bud Freeman (ts),
Edmond Hall, Peanuts Hucko (cl), George Wein (p), Slam Stewart,
Bob Haggart (b), Jo Jones, George Wettling,
Buzzy Drootin (dm)

CD 1966. Newport Jazz All Stars, July 1966, Jazz Band EBCD 2120-2 Enregistré le 1er juillet 1966, Newport, RI Ruby Braff (cnt), Bud Freeman (ts), Gerry Mulligan (as,bar), George Wein (p), Jack Lesberg (b), Buddy Rich (dm)

LP 1967. George Wein
All Stars, George Wein Is Alive and Well in Mexico, Columbia CS 9631 (=CD
Mosaic Records 1018) Enregistré les 12, 13, 14 mai 1967, Puebla et Mexico City, Mexique
George Wein (p), Ruby Braff (tp), Pee Wee Russell (cl), Bud Freeman (ts), Jack Lesberg (b), Don Lamond (dm)

LP 1967. The Newport
All Stars, Polydor 2460138
Enregistré le 28 octobre 1967, Londres, Royaume-Uni Ruby Braff (cnt), Buddy Tate (ts), George Wein (p), Jack Lesberg (b), Don Lamond (dm)

LP 1969. George
Wein's Newport All Stars, Atlantic SD1533 Enregistré les 26-27 février 1969, New York, NY Ruby Braff (tp), Red Norvo (vib), Barney Kessel (g), Tal Farlow (g,eb), George Wein (p,ep,voc), Larry Ridley (b) Don Lamond (dm)

LP 1969. Newport All
Stars in Japan, Union UPS-49 Enregistré le 8 octobre 1969, Tokyo, Japon
Ruby Braff (cnt), Red Norvo (vib), Barney Kessel (g), George Wein (p), Larry Ridley (b),
Cliff Leeman (dm), Joe Venuti (vln)

LP 1969. The Newport
All Stars, Tribute to Duke, MPS 15255 Enregistré le 29 octobre 1969, Bâle, Suisse
Ruby Braff (cnt), Red Norvo (vib), Barney Kessel, Kenny Burrell (g), George Wein (p),
Larry Ridley (b), Don Lamond (dm), Joe Venuti (vln)
LP 1969. George Wein's
All Stars, European Concert, Unique Jazz 28 Enregistré le 5 novembre 1969, Berlin, Allemagne
Ruby Braff (cnt), Red Norvo (vib), Barney Kessel, Kenny Burrell (g), George Wein (p), Larry Ridley (b), Don Lamond (dm), Joe Venuti (vln)

LP 1974. Tribute to
Count Basie, RCA Camden RGP 1191 Enregistré le 18 juillet 1974, Nice
Wallace Davenport,
Ruby Braff, Bill Coleman (tp), Vic Dickenson (tb), Buddy Tate, Eddie Lockjaw
Davis, Gerard Badini (ts), George Wein (p), Willie
Mabon (p,voc), Jimmy Leary (b), Panama Francis (dm)

CD 1984. The Newport Jazz Festival All-Stars, Concord Jazz
4260 Enregistré en avril 1984, Tempe, AZ
Warren Vaché (cnt,flh), Norris Turney (as,cl), Scott Hamilton (ts), George Wein (p),
Slam Stewart (b), Oliver Jackson (dm)

CD 1986. Collectif, Live in Montreux, ACT
9001-2 Enregistré en juillet 1986, Montreux, Suisse
George Wein (p),
Claude Nobbs (hca) sur 1 titre: «Blues for Nesuhi»

CD 1987. The Newport Jazz Festival All-Stars, European Tour, Concord Jazz 4343 Enregistré en mai 1987, Bern, Suisse Warren Vaché (cnt), Norris Turney (as,cl), Harold Ashby, Scott Hamilton, Al Cohn (ts), George Wein (p), Slam Stewart (b), Oliver Jackson (dm)

CD 1987. Harumi Kaneko and The Newport Jazz Festival
All-Stars, My Romance, EmArcy PHE-5003
Enregistré en 1987, lieu non précisé Harumi Kaneko (voc), Warren
Vaché (cnt), Norris Turney (as,cl), Harold Ashby, Scott Hamilton,
Al
Cohn (ts), George Wein (p), Slam Stewart (b), Oliver Jackson (dm)

CD 1989. The Newport Jazz Festival All-Stars, Bern Concert '89, Concord Jazz 4401 Enregistré en avril 1989, Bern, Suisse Warren Vaché (cnt), Norris Turney (as,cl), Ricky Ford, Socott Hamilton (ts), Gray Sargent (g), George Wein (p,voc), Eddie Jones (b), Oliver Jackson (dm)

CD 1992. George Wein, Wein, Women and Song and More, Arbors Records 19268 Enregistré en mai 1992, lieu non précisé
George Wein (p, voc), Warren Vaché (tp), Howard Alden (g), Eddie Jones (b), Oliver Jackson (dm)

CD 1992. George Wein's JVC Jazz Festival Presents a Night of
Chesky Jazz Live, Chesky Records 82 Enregistré le 24 juin 1992, New York, NY Tom Harrell (flh), Paquito D'Rivera (as,ss,fl) Phil Woods (as), Joe Lovano, (ts), Rich Perry (ts,fl), Fred Hersch, Daniel Freiberg, Jim McNeely (p), Romero Lubambo (g), Erik Friedlander (cello), Scott Colley, David Finck (b) Bill Goodwin, Tom Rainey, Jorge Rossy, Peter Washington (dm) Raphael Cruz, Jamey Haddad (perc), Ana Caram (voc)

CD 1992. George Wein and The Newport All Stars, Swing That
Music, Columbia CK53317 Enregistré les 24-25 août 1992, New York, NY
Warren Vaché (cnt), Clark Terry (tp,flh), Al Grey (tb), Illinois Jacquet (as,ts), Flip Phillips (ts), Howard Alden (g), George Wein (p), Eddie Jones (b), Kenny Washington (dm)
*
VIDEOGRAPHIE
George Wein avec son Newport Jazz Festival All-Stars, North Sea Jazz Festival,
La Haye, Pays-Bas, 1988, image extraite de YouTube
Le travail de George Wein est multi dimensionnel et s’étend
sur sept décennies, en voici quelques facettes…
Chaîne YouTube du
New Orleans Jazz & Heritage Festival (depuis 2010)
https://www.youtube.com/user/jazzfest/videos
Chaîne YouTube du
New Orleans Jazz & Heritage Foundation (depuis 2007)
https://www.youtube.com/user/JazzAndHeritage/videos
Cf. vidéographie Simone Ginibre sur La Grande Parade du Jazz
de Nice
1957. Newport Jazz Festival, Dizzy Gillespie, Mary Lou
Williams/Wynton Kelly (p), Lee Morgan/Carl Warwick/Ermit Perry/Talib Daawud
(tp), Al Grey/Chuck Connors/Melba Liston (tb), Benny Golson/billy Mitchell
(ts), Ernie Henry/Jimmy Powell (as), Pee Wee Moore (bar), Paul West (b),
Charlie Persip (dm) , 6 juillet Verve-Norman Granz
https://www.youtube.com/watch?v=l6zLj5oWmSg
https://www.youtube.com/watch?v=6a5yefpq9E0
https://www.youtube.com/watch?v=l7TWo6P0huM
https://www.youtube.com/watch?v=oVAnuwPs2Vw
https://www.youtube.com/watch?v=GWzOem8--w8
https://www.youtube.com/watch?v=cmJecOwnMH0
https://www.youtube.com/watch?v=ThoZCtpSU90
https://www.youtube.com/watch?v=9eIK0LyqKoY
https://www.youtube.com/watch?v=FWGXr1DrG4I
https://www.youtube.com/watch?v=H5pVbZk3Nz8
https://www.youtube.com/watch?v=c--LSo87JWA
https://www.youtube.com/watch?v=cLy8ouuS1go
1957. Newport Jazz Festival, Billie Holiday, Mal Waldron
(p), Joe Benjamin (b), Jo Jones (dm), «My Man», Verve-Norman Granz
https://www.youtube.com/watch?v=WwnIgVxUr74
1957. Newport Jazz Festival, Ella Fitzgerald, Don Abney (p),
Wendell Marshall (b), Jo Jones (dm), «Airmail Special», Verve-Norman Granz
https://www.youtube.com/watch?v=kWRbngo6fNo
1957. Newport Jazz Festival, Count Basie Orchestra, Jimmy
Rushing, Lester Young, Jo Jones, Illinois Jaquet, Roy Eldridge, «Lester Leaps
In», Verve-Norman Granz
https://www.youtube.com/watch?v=VKO_FUKbaDw
1958. Jazz on a Summer’s Day, documentaire sur Newport de
Bert Stern/Aram Avakian,
dont Mahalia Jackson, Louis Armstrong All Stars, Dinah
Washington/Urbie Green (tb)/Don Elliott (frh)/ Terry Gibbs (vib)/Wynton Kelly
(p)/Paul West (b)/Max Roach (dm), Gerry Mulligan (bar)/Art Farmer (tp)/Bill
Crow (b)/Daves Bailey (dm), Chuck Berry
https://www.imdb.com/title/tt0052942/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm
https://www.youtube.com/watch?v=N-PWp7-CIZA
https://www.youtube.com/watch?v=9IO9vil8OTQ
https://www.youtube.com/watch?v=1hdXXoiLYN4
https://www.youtube.com/watch?v=q6sysSoZLso
https://www.youtube.com/watch?v=AxrbSlWweQk
https://www.youtube.com/watch?v=cXMSSBlKhrg
https://www.youtube.com/watch?v=62PnNJrLATc
https://www.youtube.com/watch?v=sHfdJyOb5qY
https://www.youtube.com/watch?v=2rnEAxw3k4I
https://www.youtube.com/watch?v=YE61BqSvdi4
https://www.youtube.com/watch?v=fBsscKfD_pQ
https://www.youtube.com/watch?v=DlFE7XlA2WQ
https://www.youtube.com/watch?v=93KsurLHGA4
https://www.youtube.com/watch?v=YEkfz2NV4jA
1958. Newport Jazz Festival, audio, Ray Charles «I Got a
Woman», Horace Silver, Louis Smith (tp), Junior Cook (ts), Gene Taylor (b),
Louis Hayes (dm), et Chico Hamilton (dm,voc) Quintet, Eric Dolphy (as,fl,cl), Nathan Gershman
(cello), Hal Gaylor (b), John Pisano (g), 5-6 juillet
https://www.youtube.com/watch?v=mZaJoWMdwms
https://www.youtube.com/watch?v=SEopVy-u2bM
https://www.youtube.com/watch?v=pZ3B1Q4us9U
1960. «Goodbye Newport Blues», Muddy Waters-Langston Hughes,
«I Got My Brand On You», 3 juillet, Geffen Records-Leonard Chess
https://www.youtube.com/watch?v=_3_7J1DokkI
https://www.youtube.com/watch?v=IEUrVqImq6k
1960. Newport Rebels, Charles Mingus, Max Roach, Jo Jones,
Eric Dolphy, Roy Eldridge, Booker Little, Benny Bailey, Jimmy Knepper, Julian Priester,
Walter Benton, Tommy Flanagan, Kenny Dorham, John Peck Morrisson, Abbey
Lincoln, label Jazz Artists Guild, 1er et 11 novembre, Nola Penthouse Studios,
New York, NY,
https://www.youtube.com/watch?v=Fatb1Sg46oU
1962. Newport Jazz Festival 1962, documentaire de Buddy
Bregman, Oscar Peterson, Ray Brown, Ed Thigpen, Jo Jones, Ruby Braff, Pee Wee
Russell, Buzzy Drootin, , Duke Ellington, Johnny Hodges, Harry Carney, Lawrence
Brown, Sam Woodyard, Dave Lambert/Jon Hendricks/Yolande Bavan, Roland Kirk, Count
Basie, Marshall Royal, Frank Wess, Eric Dixon,Thad Jones Quentin Jackson,
Freddie Green, Jimmy Rushing, Joe Williams, 6-8 juillet, archive exceptionnelle + enregistrement audio sur radio WKCR/NY du
concert de Roland Kirk (s), Andrew Hill (p), Vernon Martin (b), Clifford Jarvis
(dm)
https://www.youtube.com/watch?v=ZUB72NfTQLM
https://www.youtube.com/watch?v=gZcbY-uPQX8
https://www.loc.gov/item/jots.200018035
1963. Newport Jazz Festival, John Coltrane, McCoy Tyner,
Eric Dolphy (as), Jimmy Garrison (b), Roy Haynes (dm), «Impressions», 7
juillet, Impulse!-Bob Thiele
https://www.youtube.com/watch?v=jMQN-nYOqvk
1967. Newport Jazz Festival, The Five Faces of Jazz, Herbie
Mann Quintet, Luiz Henrique Trio, Gabor Szabo Quintet, documentaire de Bill
Tannebring/Bill Cosel, WGBH-TV/Boston
https://www.youtube.com/watch?v=a0Zbc3lPb4Y
1970. Mahalia Jackson et Eureka Brass Band au 1er New Orleans Jazz & Heritage Festival
https://www.youtube.com/watch?v=Le5vRQJ8Lvc
https://www.youtube.com/watch?v=5-sH1s-ajXE
https://www.youtube.com/watch?v=Oeovh59E07A
https://www.youtube.com/watch?v=P_Nof3o1Eug
1971. Newport s’exporte à Rotterdam, Pays-Bas, Doelen
Concert Hall, Dave Brubeck (p), Jack Six (b), Allan Dawson (dm), Gerry Mulligan
(bar), Paul Desmond (ts), Charles Mingus Quintet, Jimmy Smith (org), Illinois Jacquet (ts), Art
Farmer (flh), Kenny Burrell (dm),
https://www.youtube.com/watch?v=zcMPxonimUo
1977. Charles Mingus (b), Jack Walrath (tp), Ricky Ford (ts), Bob Neloms (p), Dannie Richmond (dm), Cumbia & Jazz Fusion, 11 juillet, Arènes de Cimiez, Nice, ORTF, Archives INA https://www.bilibili.com/video/BV1MW411r7CH
1982. Newport Jazz Festival de Madarao, Japon, Dizzy
Gillespie/Freddie Hubbard (tp), McCoy Tyner (p), Ron Carter (b), Tony Williams
(dm)
https://www.youtube.com/watch?v=DTyuF1aEBHU
1983. Newport Jazz Festival de Madarao, Japon, Maynard
Ferguson (tp) orchestra,
https://www.youtube.com/watch?v=3LEJgcimYVY
1987. Newport Jazz Festival de Madarao, Japon,
Dizzy Gillespie/Jon Faddis/Lew Soloff (tp), Ralph Moore (ts),
Kenny Kirkland (p), Reginald Veal (b), Lewis Nash (dm)
Branford
Marsalis (ts)-Ellis Marsalis (p), Lewis Nash (dm), Delbert Felix (b),
Terence
Blanchard (tp), Donald Harrison (as), Mal Waldron (p), Ed Blackwell (dm),
Reggie Workman (b)
https://www.youtube.com/watch?v=eIvWdqewRsg
https://www.youtube.com/watch?v=sjujV9ym9R8
https://www.youtube.com/watch?v=Z750WdkQoco
1988. The Newport All Stars, George Wein/Gerald Wiggins (p),
Warren Vaché (cnt), Norris Turney (cl), Scott Hamilton/Flip Phillips(ts),
Howard Alden (g), Eddie Jones (b), Oliver Jackson (dm) North Sea Jazz Festival,
La Haye, Pays-Bas, 9 juillet
https://www.youtube.com/watch?v=CxNYqohCQBk
1988. Newport Jazz Festival de Madarao, Japon, Lionel
Hampton Orchestra, John Scofield/Bill Frisell Bass Desires
https://www.youtube.com/watch?v=wrmbYKJOUH8
https://www.youtube.com/watch?v=HwcNAS-9lWs
https://www.youtube.com/watch?v=ZY8cO7BzdrM
1992. Newport Jazz Festival, Shirley Horn, 15 août
https://www.youtube.com/watch?v=-vcMfEuffiM
2004. Newport Jazz Festival, A Tribute to John Coltrane, McCoy
Tyner (p), Michael Brecker (ts), Ravi Coltrane (ts,ss), Christian McBride (b),
Roy Haynes (dm), 10 août
https://www.youtube.com/watch?v=vQeYFP_T5Zw
2004. Best of Newport Jazz Festival 2004, Bill Graham
Archives
https://www.youtube.com/watch?v=bk9lUbWyvRw
2008. George Wein's Newport All-Stars, Jimmy Cobb (dm), Anat Cohen (cl,s), Howard Alden (g), Esperanza Spalding (b), Newport Jazz Festival, 10 août https://www.youtube.com/watch?v=UTwFZ6od0AQ
2009. George Wein solo chez James Steeber, et toujours le
toucher magique de Madame Chaloff
https://www.youtube.com/watch?v=L0Amx2wYZog
2009. 40e New Orleans Jazz & Heritage Festival
https://www.youtube.com/watch?v=w17gUVRbtho
2012. Ellis Marsalis, New Orleans Jazz & Heritage
Festival, 29 avril, Derek Douget (s), Jason Stewart (b), Darrian Douglas (dm),
«Twelve's It»
https://www.youtube.com/watch?v=CdXp2fFC3wU
2013. New Orleans Jazz & Heritage Festival
https://www.youtube.com/watch?v=DYcQ8wI1xaw
2013. Herbie Hancock parle de Newport à l’occasion des 60
ans du festival, JazzTimes Videos
https://www.youtube.com/watch?v=gnMB184K3C4
2014. «George Wein Blues» (p,voc), pour l’inauguration du
George and Joyce Wein Jazz & Heritage Center à la New Orleans Jazz &
Heritage Foundation, le 11 décembre
https://www.youtube.com/watch?v=5wJ8_B6KFN8
2017. Newport Folk Festival 1967, contre culture,
anticonformisme… George Wein raconte, archives de Murray Lerner (1927-2017, documentariste
multiprimé)
https://www.youtube.com/watch?v=81bWE84U1us
https://www.youtube.com/watch?v=nPwwUexpzCw
2018. New Orleans Jazz & Heritage Festival, George Wein,
1972 et bon pied, bon œil pour annoncer le 50e festival en 2019
https://www.youtube.com/watch?v=DQC2bXLCwvA
https://www.youtube.com/watch?v=cTRWaZ1vGUc
2019. 50e New Orleans Jazz & Heritage
Festival
https://www.youtube.com/watch?v=kitHEX4jM2U
https://www.youtube.com/watch?v=DPULxGJRnXs
2020. Annonce du 51e New Orleans Jazz &
Heritage Festival (Annulé)
https://www.youtube.com/watch?v=d7e8mxaJXEY
Mahalia Jackson, documentaire Jazz on a Summer’s Day (1958), image extraite de YouTube
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