Dans son interview, il se penchait sur la situation du jazz et déclarait: «La musique de 1995 vient de quelque part et de quelque chose. Je me demande si le jeune public écoutant des musiciens qui rejouent la tradition sont capables de faire la différence avec l'original, si même ils connaissent l'original. De toutes façons l'original est forcément meilleur. Non, je dis une bêtise, ce n'est pas meilleur qui convient mais plus intéressant. Je crois qu'en musique chacun fait ce qu'il sent. Certains cherchent du nouveau, d'autres préfèrent se rassurer avec du connu. Si vous n'avez pas d'idées, pas de dons pour être «d'avant-garde», alors il vaut mieux aller vers la tradition… La musique en elle-même est encore très forte, on ne peut la séparer du peuple, c'est essentiel, vital, même si elle n'est pas couronnée de succès. Elle continue à se développer… Les deux choses les plus importantes à enseigner sont le blues et les changements de rythmes. Pour être un musicien de jazz il faut être très bon à ça.»

La disparition de Mick Goodrick laisse un grand vide dans la famille des guitaristes et des enseignants.

Jazz Hot présente ses plus sincères condoléances à ses proches.