Johnny Mandel
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29 juin 2020
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23 novembre 1925, New York, NYC – 29 juin 2020, Ojai, CA
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© Jazz Hot 2020
Johnny Mandel, image extraite de YouTube/Film Music Foundation
Johnny MANDEL Feux d'harmonies
«Je dois voir avec les oreilles et écouter avec les yeux», tel était le fil conducteur de Johnny Mandel, décédé le 25 juin 2020 en Californie, dans le travail qui l’a le plus passionné: arranger, orchestrer, car s’il était compositeur, mélodiste de hits devenus des standards, multi-instrumentiste, chef d’orchestre, c’est bien la complexité harmonique qui le faisait vibrer, qui l’attirait dans son univers intérieur de couleurs très nuancées-recherchées, qui l’absorbait au plus profond de sa rêverie sonore. Nul doute qu’Hannah, sa mère chanteuse lyrique, lui avait transmis ces vibrations vocales complexes pendant sa gestation. Enfant, il ne supportait pas qu’elle mette le tourne-disque –le Victrola– hors de sa portée pour avoir un peu de silence. Il hurlait alors jusqu’à avoir de nouveau de la musique. La radio était sa compagne la plus intime, une réelle extension de son cerveau. Enfin, son oreille absolue –un don, mais surtout une urgence– un pressant et irrépressible besoin de tout réécrire pour que les thèmes sonnent comme il les entend, au silence près, d’où une boulimie d’apprentissages pragmatiques sur le terrain, de curiosités, par l’empirisme du live, avant-même les cours théoriques qui viendront en appoint de son exceptionnel savoir-faire, érigé en art, par la vocation d’une vie toute entière vouée aux harmonies. Chez les artistes âgés comme Johnny Mandel, le plus émouvant –c'est une permanence– reste l’extrême humilité, la focalisation sur l'essentiel, la quête toujours fraîche et naturelle de l’inaccessible, de la rencontre humaine encore à venir, de «la magie de l’émotion encore inconnue», disait Freddy Cole.
Hélène Sportis Images extraites de YouTube/Film Music Foundation
Trompettiste, tromboniste, compositeur, arrangeur, chef d'orchestre, producteur, passeur de savoirs, ayant œuvré plusieurs décennies dans la musique de films dont les mélodies restent en mémoire (cf. Vidéographie), John Alfred Mandel est né le 23 novembre 1925 dans l’Upper West Side de Manhattan, benjamin dissipé d’une sœur, très sage, Audrey aka Audre (1919-1993), de six ans son aînée, au sein d’une famille aisée jusqu’à la Crise de 1929, grâce à l’entreprise en confection Mandel & Cash de son père, Alfred (né en 1878 à Chicago, IL), qui devra finalement fermer boutique en 1934. Le jeune Johnny bénéficie dès ses 5 ans d’une éducation musicale au piano car sa mère, Hannah (Rubin, Harriet Hart née en 1895 à Chicago, IL), brillamment passée par le Conservatoire de Chicago, abandonne son idée de devenir colorature lyrique quand elle comprend que son fils turbulent a l’oreille absolue, et qu’elle doit l’aider à cultiver ce don qui occupe déjà beaucoup sa courte existence.
La Grande Dépression s’accentuant, la famille part au soleil de Los Angeles, ville immédiatement adoptée par l’enfant, détestée par sa mère, et où son père meurt subitement d’une crise cardiaque le 18 août 1937. C’est par hasard, en discutant à cette période avec un cousin, Mel Rosenbach, batteur dans le Clicquot Club Eskimos d’Harry Reser, qu’il a l’idée d’aller vers ce «métier de la musique», très imprécis pour lui à cet âge, mais qui semble distrayant et familier d'autant que la radio, les disques et le Victrola, comme les partitions jouées sur le piano familial sont autant de sources sonores à la mode de ce temps, donc au parfum de jazz: Irving Berlin, Rodgers & Hart, Gershwin… Et Benny Goodman passe au Palomar Ballroom de la ville en 1935.Une police d’assurance ayant abrité la famille du besoin à la suite du décès paternel, le trio retourne à New York dont la mère de Johnny était devenue une adepte après son mariage à Chicago, et ils vivent en hôtels de luxe dont le premier est l’actuel Marriott Essex House, sur Central Park South, où Johnny rencontre un jeune de son âge, le fils de Jack Robbins, éditeur de musique –à cette époque, le métier de celui qui promeut et diffuse les compositions des auteurs qu’il propose de jouer aux musiciens afin de vendre le plus de partitions et de disques possibles– cette famille demeurant également dans cet hôtel; Jack emmène très souvent dans les grands hôtels les deux jeunes écouter les musiciens et orchestres en vogue, auxquels il présente toujours les compositions de ses auteurs. Une profusion auditive que l’apprenti musicien considère comme son «laboratoire».Johnny Mandel, image extraite de YouTube/Film Music Foundation Johnny fait ses études à l’Académie militaire de Cornwall On Hudson, NY (clairon) et arrête le piano car il synchronise mal ses deux mains, pour prendre un instrument «à emboucher»: il choisit la trompette, puis le trombone et la trompette basse. L’Académie a un orchestre de défilé et de danse dont il fait partie, mais surtout, il rentre à Manhattan pour travailler avec Van Alexander (1915-2015), alias Al Feldman, qui a écrit «A-Tisket, A-Tasket» pour Ella Fitzgerald, le hit sans contest; Van travaille, entre autres, pour les orchestres de Chick Webb, Benny Goodman et Paul Whiteman. Cette transmission d’apprentissage dynamique et concret capte Johnny qui commence à écrire pour des big bands dès 1943 (18 ans), et ce n’est qu’en 1947 qu’il fait ses classes à la Manhattan School of Music, puis un rapide passage à Juilliard, car l’enseignement y est trop traditionnel par rapport à ses facilités naturelles renforcées par une insatiabilité à tout écouter, tout absorber, tout retranscrire à sa façon; Al Cohn, Tommy Dorsey, Dick Jurgens, Lawrence Welk lui révèlent sa vocation profonde, l’arrangement harmonique à plusieurs instruments-voix, car si les grands orchestres jouent les mêmes standards, ils le font tous différemment, et c’est ça le génie sorti de la lampe de Johnny.
Entre 1943 et 1947, Johnny joue de la trompette puis du trombone avec Joe Venuti (vln, 1903-1978), Billie Rodgers (tp,voc, 1917-2014), et suivront les orchestres d’Henry Jerome & His Stepping Tones, Boyd Raeburn (il y succède à Trummy Young et joue parfois aux côtés de Dizzy Gillespie et Oscar Pettiford), Jimmy Dorsey, Buddy Rich (1946-1948), Georgie Auld, Alvino Rey. Si les hôtels avaient été prisés entre les deux guerres, les bases militaires américaines les avaient remplacés comme meilleurs clients pour les big bands avec la guerre. Mais beaucoup de militaires retournent à la vie civile au cours de l’année 1946, vidant les salles de danses; une bonne occasion pour accepter un engagement de quatre semaines avec Buddy Rich sur la Côte Ouest qui manque à Johnny Mandel, mais où il ne peut retourner travailler sans carte syndicale difficile à obtenir. Johnny intensifie son écoute de disques sur Jimmy Mundy, Benny Carter, Bill Finegan, Billy May, Sy Oliver, Duke Ellington et surtout Count Basie. En 1948-1950, il se concentre sur l’écriture d’arrangements pour Woody Herman et Artie Shaw, et joue chez Chubby Jackson. A partir de 1950, il fait des arrangements pour les spectacles de théâtre radiodiffusés (WMGM), un travail de maîtrise du timing avec le jeu des acteurs; il joue toujours et fait les arrangements pour Elliot Lawrence avec Al Cohn et Gerry Mulligan, puis il enchaîne sur les shows TV en direct (Your Show of Shows de Sid Caesar), à inventer sur place, en tenant compte des grilles horaires, des enchaînements entre les numéros, et des danseurs, un casse-tête qui le passionne et lui apprend la rigueur de l’attention minutieuse aux moindres détails.
Il est contacté par Count Basie en remplacement de Jimmy Wilkins de 1953 à 1954, passant au trombone et à la trompette basse, faisant des arrangements, des compositions («Straight Life») pour finalement arrêter de jouer, ne pouvant maintenir les deux activités d’écriture et de scène, tout comme Neal Hefti ou Billy Byers et bien d’autres musiciens de jazz. En 1957, il part à Los Angeles, prend même du travail à Las Vegas, et continue toute sa vie à travailler avec de très nombreux musiciens de jazz dont Zoot Sims, Woody Herman, Stan Getz, Count Basie, Chet Baker, Nat King Cole et Natalie Cole, des chanteurs comme Frank Sinatra, Tony Bennett, Peggy Lee, Diana Krall. Parallèlement, dès 1958, et comme Lennie Niehaus, l’industrie d’Hollywood va finalement mettre sa boulimie musicale à contribution. Il y écrira quelques-unes des mélodies qui passeront le temps, comme celle de M*A*S*H (Robert Altman, 1970, «Suicide Is Painless») dont la bande originale comprend une version jouée par Ahmad Jamal, ou «The Shadow of Your Smile», thème écrit pour le film The Sandpiper (Vincente Minnelli, Le Chevalier des Sables) qui remporte un Oscar en 1965 et un Academy Award en 1966. En 1958, proche d'André Previn, celui-ci le recommande à Robert Wise pour composer la musique très jazz de son premier vrai film en solo I Want to Live; cette même année, Norman Granz utilise son thème «Tommy Hawk» écrit pour Chet Baker (enregistré chez Pacific le 9 septembre 1954, à Los Angeles) dans le film Les Tricheurs de Marcel Carné (1958, cf. Vidéographie).
Johnny investit aussi le secteur de la variété internationale jazz avec Vic Damone à Las Vegas, quand il est contacté par Frank Sinatra qui souhaite faire un disque sur son nouveau label, Reprise Records (1960). En 1966, Johnny créé une tonique bande originale pour Harper, alias Paul Newman. Il va ainsi produire plus d’une centaine de bandes-son et génériques pour les films et la télévision, menant en parallèle son activité de compositeur, arrangeur, chef d’orchestre auprès de ses ami-e-s jazzmen-women qui l’inspirent pour parvenir à écrire les partitions plus alimentaires à un rythme très soutenu. Il produira pour eux plusieurs disques, notamment deux pour Shirley Horn (cf. Vidéographie) à laquelle il voue une grande admiration.
Ce n’est qu’en mai 2010, à 85 ans, qu’il grave finalement «sa» musique, à l’invitation de Todd Barkan au Dizzy’s (Lincoln Center), et dirige pour ce faire, le big band féminin Diva Jazz Orchestra (cf. Vidéographie). Il siège au conseil d’administration de la puissante ASCAP (la société américaine des auteurs, compositeurs et éditeurs) de 1989 à 2011 et reçoit le National Endowment for the Arts Jazz Master Award à New York le 11 janvier 2011 en bonne compagnie, entre autres, de la Famille Marsalis. Johnny Mandel a fait partie d’un artisanat d’art en plein épanouissement, celui des musiciens qui ont écrit (arrangé-composé-orchestré-dirigé-produit) pour le «spectacle», ce terme recouvrant le théâtre, la comédie musicale, le cinéma muet puis parlant, chantant et dansant, une très grande école d’art populaire héritière de l’opéra-opérette-ballet qui a développé sa propre langue avec ses accents, faisant racines de façon impressionnante de New York à Hollywood. Entre musique populaire américaine et arts du spectacle, le jazz et le cinéma, les deux arts nouveaux-nés du XXe siècle, ont tricoté les sonorités du nouveau monde grâce aux immigrants de l’ancien, venus grossir les rangs des déshérités par l’argent, le racisme, les codes… déjà sur place, et en quête d’avenirs. Le développement des loisirs audio-visuels et l’essor économique d’après-guerre ont permis des opportunités malgré une concurrence acharnée et la police de la pensée.
Ces dernières années, Johnny Mandel parlait volontiers, avec humour et simplicité, de cette aventure humaine et artistique collective hors normes qui le faisait toujours palpiter (cf. vidéographie).
Johnny Mandel a été marié deux fois: en 1959, avec Lois Lee et en 1970, avec Martha Blanner, décédée en décembre 2020. Il a eu une fille Marissa.
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VIDEOGRAPHIE
Chaîne YouTube de Johnny Mandel https://www.youtube.com/channel/UCW7HDDUOUg2s1F3qaiSRnYg/featured?app=desktop
1949. Johnny Mandel, arrangeur, «Not Really the Blues», Woody Herman and His Orchestra https://www.youtube.com/watch?v=E1BXRdA27RU 1949. Johnny Mandel, arrangeur, «Krazy Kat», Artie Shaw and His Orchestra https://www.youtube.com/watch?v=WGFeHvmDaRA 1950. Johnny Mandel compositeur de «Hershey Bar» pour Stan Getz https://www.youtube.com/watch?v=ejP1oiGXTvk
1953. Johnny Mandel compositeur de «Pot Luck» pour Stan Getz https://www.youtube.com/watch?v=DiR4hIJg9P8 1953. John(ny) Mandel musicien (tb) de Count Basie (p) & his Orchestra, Reunald Jones/Paul Campbell/Wendell Culley/Joe Newman (tp), Henry Coker/Benny Powell (tb), Marshall Royal (as,cl), Ernie Wilkins (as,ts,arr2), Frank Wess/Frank Foster (ts), Charlie Fowlkes (bar), Freddy Green (g) Eddie Jones (b), Gus Johnson (dm), Neal Hefti (arr1), «Plymouth Rock», «Blues Go Away», Clef Records (Norman Granz)/Verve, Los Angeles, CA, 13 août https://www.youtube.com/watch?v=I9U0ixYTH7o https://www.youtube.com/watch?v=aIzBIE0Hd6U 1953. Johnny Mandel compositeur(1)-arrangeur (2) de Count Basie (p) & his Orchestra Reunald Jones/Joe Wilder/Wendell Culley/Joe Newman (tp), Henderson Chambers/Henry Coker/Benny Powell (tb), Marshall Royal (as,cl), Ernie Wilkins (as,ts), Frank Wess/Frank Foster (ts), Charlie Fowlkes (bar), Freddy Green (g) Eddie Jones (b), Gus Johnson (dm), «Straight Life» (1), «Basie Goes Wess» (2), Clef Records (Norman Granz)/Verve, albums Dance Sessions 1&2, enregistrés/radiodiffusés depuis le Birdland, New York, NY, 12 et 25 décembre https://www.youtube.com/watch?v=UPw0Mk-mUlY https://www.youtube.com/watch?v=0GO9n_xMMnY
1954. Johnny Mandel compositeur de «Tommy Hawk» écrit pour Chet Baker, enregistré chez Pacific le 9 septembre à Los Angeles, puis inséré sur la bande du film Les Tricheurs de Marcel Carné en 1958 (Musique: Norman Granz), et repris en autres par Hal McKusick en 1956, LP 1956. Hal McKusick Jazz Workshop, RCA Victor 1366 https://www.youtube.com/watch?v=jfdmyonFzEE https://www.youtube.com/watch?v=mb09GP2QcuE https://www.youtube.com/watch?v=wDJ-APvHGrk https://www.youtube.com/watch?v=-xvygX8lJ7Y https://www.youtube.com/watch?v=BjR5J-aqGdU https://www.imdb.com/title/tt0052318/soundtrack https://www.youtube.com/watch?v=ZcNdM8ZSLkg
1956. Johnny Mandel arrangeur-chef d’orchestre, Hoagy Carmichael (voc), Harry «Sweets» Edison/Jimmy Zito/Conrad Gozzo/Don Fagerquist/Ray Linn (tp), Art Pepper (as), Mort Friedman (ts), Marty Berman (bar), Harry Klee (fl), Jimmy Rowles (p,celesta), Al Hendrickson (g), Joe Mondragon/Ralph Pena (b), Irv Cottler/Nick Fatool (dm), album Hoagy Sings Carmichael With The Pacific Jazzmen, Pacific Jazz, Forum Theater, Los Angeles, CA, 10-11-13 septembre (plusieurs erreurs sur les infos YouTube) https://www.youtube.com/watch?v=5k0bKSJOywc https://www.youtube.com/watch?v=YnHPAo7xt-0 https://www.youtube.com/watch?v=xVIQFVv7fk4 https://www.youtube.com/watch?v=FCpb79EceJQ https://www.youtube.com/watch?v=130wC_DHGBs https://www.youtube.com/watch?v=nCFDXb2B-aY https://www.youtube.com/watch?v=f3s5ojjiAzo https://www.youtube.com/watch?v=T1SYnd8cgAE https://www.youtube.com/watch?v=59s2Mk2hPcA https://www.youtube.com/watch?v=XJan3_Y-_JQ 1956. Johnny Mandel compositeur de «Low Life» pour Count Basie https://www.youtube.com/watch?v=N3qCtxvy4x8 1956. Johnny Mandel arrangeur-chef d’orchestre (3 thèmes sur 10), album Chet Baker (tp) & Bud Shank (as,fl)-Theme Music From The James Dean Story, Ray Linn (tp), Milt Bernhart (tb), Don Fagerquist (fl), Bill Holman/Richie Kamuca (ts), Charlie Mariano/Herbie Steward (as), Pepper Adams (bar), Claude Williamson (p), Monte Budwig (b), Mel Lewis (dm), Mike Pacheco (bgo), «Jimmy's Theme», «The Search», «Success And Then What?» https://www.youtube.com/watch?v=Hrb_X91zsLo https://www.youtube.com/watch?v=oscHAQRdrbE https://www.youtube.com/watch?v=FnFJhTzjxf8
1958. Johnny Mandel compositeur-arrangeur-chef d’orchestre, film I Want to Live, Gerry Mulligan, Al Porcino/Ed Leddy/Jack Sheldon (tp), Dave Wells (tb,btp), Frank Rosolino, Milt Bernhart (tb), Bill Holman (s,cl), Joe Maini (s,bcl), Harry Klee (fl,picfl), Marty Berman (bcl,basson), Chuck Gentry (bar, bcl), Abe Most (cl), John Cave/Dick Parisi/Sinclair Lott/Vincent De Rosa (frh), Pete Jolly (p), Al Hendricksen (g), Kathryn Julye (harp), Red Mitchell (b), Shelly Manne (dm,perc), Larry Bunker/Mel Lewis/Mike Pacheco/Milt Holland (perc) + Gerry Mulligan (bar) Jazz Combo: Shelly Manne (dm), Art Farmer (tp), Bud Shank (as,fl), Frank Rosolino (tb), Red Mitchell (b), Pete Jolly (p), mai, MGM studios, Hollywood, CA https://www.youtube.com/watch?v=TVhURQDFJoc https://www.youtube.com/watch?v=lPAIE4-mi80 https://www.youtube.com/watch?v=MRSCcC5LtwA 1960. Johnny Mandel arrangeur, «Just Squeeze Me», Jo Stafford (voc), Ray Nance/Don Fagerquist/Conte Candoli (tp), Lawrence Brown (tb), Johnny Hodges (as), Ben Webster (ts), Harry Carney (bar), Russ Freeman (celesta), Jimmy Rowles (p), Bob Gibbons (g), Joe Mondragon (b), Mel Lewis (dm), album Jo + Jazz, Columbia, Los Angeles, CA, 15 juillet https://www.youtube.com/watch?v=dkWzZb5fQvQ 1960. Johnny Mandel arrangeur et chef d’orchestre de Frank Sinatra, «You and the Night and the Music» (Arthur Schwartz/Howard Dietz, 1934), «You'd Be So Easy to Love» (comp. Cole Porter 1936), «Let's Face the Music and Dance», (Irving Berlin 1936), album Ring-a-Ding Ding!, avec notamment Don Fagerquist/John Anderson (tp), Frank Rosolino (tb), Bud Shank (fl), Emil Richards (vib), Bill Miller (p), Los Angeles, CA, Reprise Records, 19-20 décembre https://www.youtube.com/watch?v=cN1E1iRLYEA https://www.youtube.com/watch?v=axqu2nULfAs https://www.youtube.com/watch?v=LZYxZqghIc8 1963. Johnny Mandel arrangeur, Jon Hendricks (voc), Gildo Mahones (p), George Tucker (b), Jimmie Smith
(dm), et sur certains titres, Buddy Collette (fl), Frank Messina (acc), violons, Conte Candoli ou Pete Candoli (tp), Milt Bernhart (tb), Ray Sherman (org), Antonio Carlos Jobim (comp)/Walter Wanderley/John Carisi (arr), album Salud! João Gilberto, Reprise Records, Los Angeles, CA https://www.youtube.com/watch?v=w5zQGiDFZ3U https://www.youtube.com/watch?v=AEKxJuH4hck https://www.youtube.com/playlist?list=PL8MEZuBkYyVbZdD3L6JgdjnMft3jZrRYW 1964. Johnny Mandel compositeur, «The Shadow of Your Smile», film The Sandpiper/Le Chevalier des Sables, remporte deux prix en 1965 et 1966 (un avec Tony Bennett), et repris comme standard, ici par Ramsey Lewis et Erroll Garner en 1966, Roland Kirk en 1967 (minute 15), dès avant la sortie du film (1965) en 1964 par Astrud Gilberto et Stan Getz, puis par George Benson en 1972, et Ron Carter/Lewis Nash/Stephen Scott en 1997, Scott Hamilton en 2016, parmi de nombreuses autres versions dont celle jouée en live par Dexter Gordon/John Young(p)/Rufus Reid (b)/Wilbur Campbell (dm) en 1970 pour l’émission TV «Just Jazz» sur WTTW, Chicago LP 1964. Johnny Mandel – The Sandpiper: The Original Motion Picture Sound Track, Mercury 20065https://www.youtube.com/watch?v=vbT0zk588ds https://www.youtube.com/watch?v=AfdjwcgkxrE https://www.youtube.com/watch?v=d_bV59vfdas https://www.youtube.com/watch?v=-uUTWLNBl2k https://www.youtube.com/watch?v=QohPBI7ONYs https://www.youtube.com/watch?v=AS3iATQVyaA https://www.youtube.com/watch?v=_GHMFOTcnNM https://www.youtube.com/watch?v=NoYx6oWS6HI https://www.youtube.com/watch?v=E4Yr9sF6ZwQ https://www.youtube.com/watch?v=U4n8fL5BYMo https://www.youtube.com/watch?v=Kx2Q1Vx_mrY https://www.youtube.com/watch?v=TQcEMZZM_UQ
1966. Johnny Mandel compositeur pour le film Harper (dir. Jack Smight) https://www.youtube.com/watch?v=BwoN0G2R0lo https://www.youtube.com/watch?v=DblP5fPY_BY 1970. Johnny Mandel compositeur du thème «Suicide Is Painless» de M*A*S*H (hit pour mémoire pas jazz), film de Robert Altman, paroles écrites par son fils de 14 ans, Mike Altman https://www.youtube.com/watch?v=SwrKZWgwDkM https://www.youtube.com/watch?v=6yqx0VrbOhI
1984. Album Quietly there-Zoot Sims plays Johnny Mandel, Pablo Records JVCXR-0040 https://www.youtube.com/watch?v=eZGYa8uiVH0&list=OLAK5uy_mli958V1Ldh89BOIsWnCxTH27zwjbpZXw https://www.youtube.com/watch?v=NQzJ6FdIQhI
1991. Johnny Mandel, meilleur arrangement, «Unforgettable», Natalie Cole, Nat King Cole, live 1992 https://www.youtube.com/watch?v=CCX1xUdMsNs
1992. Johnny Mandel compositeur-arrangeur-chef d’orchestre, «A Time For Love», «Quietly There», album Shirley Horn With Strings, Here's to Life, Verve-PolyGram, avec sur ces deux compositions de Johnny Mandel du disque, Wynton Marsalis (tp), Group IV Recording, Hollywood et Clinton Recording Studios, New York, + interviews et prises de vue de l’enregistrement lui-même, ©Gene Davis Group,Inc, Grammy Awards https://www.youtube.com/watch?v=RUjuav-olPY https://www.youtube.com/watch?v=dEndTqC7vWk https://www.youtube.com/watch?v=tvJZrymxtyQ https://www.discogs.com/fr/Shirley-Horn-Shirley-Horn-With-Strings-Heres-To-Life/release/9832249 2000. Johnny Mandel arrangeur, chef d’orchestre (25 musiciens), producteur pour Shirley Horn (p,voc), 1/Larry Bunker (vib), Charles Ables (b), Steve Williams (dm), album-titre «You're My Thrill», «The Very Thought Of You», 2/ Carl Saunders (tp), Alan Broadbent (p), Larry Bunker (vib), Dori Caymmi (g), Chuck Domanico (b), Steve Schaeffer (dm), «Solitary Moon» (comp Johnny Mandel/Marilyn et Alan Bergman), 3/Brian Bromberg (b) Steve Williams (dm), Russell Malone (g), «Sharing The Night With The Blues», Verve, Los Angeles, CA, 12-15 juin https://www.youtube.com/watch?v=FGvkKk_Fh8c https://www.youtube.com/watch?v=mAOV27gRo2c https://www.youtube.com/watch?v=J_R9mQFz7f0 https://www.youtube.com/watch?v=laLcffaxh2c https://www.youtube.com/watch?v=TLxW-Mca4Pc
2001. Johnny Mandel arrangeur, coproducteur (2 titres avec Tommy LiPuma) pour Russell Malone (g), Kenny Barron (p), Christian McBride (b), Jeff "Tain" Watts (dm), violons-Al Schmitt, album-titre Russell Malone-Heartstrings, «How About Me», Verve, Avatar Studio, New York, NY https://www.youtube.com/watch?v=SWJMPzwkwCk https://www.youtube.com/watch?v=nlnqg78wbrQ
2004. Johnny Mandel arrangeur et chef d’orchestre pour Tony Bennett (voc), Phil Woods (s), Lee Musiker (p,arr,lead), Gray Sargent (g), Paul Langosch (b), Clayton Cameron (dm), Candido Camero (cga), «Being Alive», album Art of Romance, Columbia, Studios Van Gelder/Englewood Cliffs, NJ, https://www.youtube.com/watch?v=IyZ-4Wo5b9Y
2009. Johnny Mandel, NAMM Oral History Program, Malibu, CA, 26 août https://www.namm.org/library/oral-history/johnny-mandel
2010. Album Johnny Mandel (comp,prod,arr,prés), The Man and His Music, Sherrie Maricle & Diva Jazz Orchestra, Ann Hampton Callaway, Todd Barkan (prés, prod), Stanley Kay (prod), Live at Dizzy’s Club, Jazz at Lincoln Center, NYC, Arbors Records, 25-26 mai https://www.youtube.com/watch?v=HPFsxVAJ-8E&list=OLAK5uy_l-zcqUFDEWSwpgqWF8BawPzmC0mZrvqhE&index=1
2011 NEA Jazz Master Awards Concert ©Frank Stewart/Jazz at Lincoln Center/NEA/WBGO/NPR@YouTube
2011. Johnny Mandel, paroles et musiques, The 2011 NEA Jazz Masters Awards Concert, NPR music, minute 1:11:11, «The Shadow of Your Smile» joué par le JALCO avec Wynton Marsalis (tp) et dirigé par Johnny Mandel, Ellis Marsalis (p), Branford Marsalis (ts,ss), Delfeayo Marsalis (tb), Jason Marsalis (dm), Jason Stewart (b), Ali Jackson (dm,perc), Dan Nimmer (p), Carlos Henriquez (b), Marcus Printup/Kenny Rampton/Ryan Kisor (tp), Elliot Mason/Chris Crenshaw/Vincent Gardner (tb), Victor Goines (ts,ss,cl, bcl), Ted Nash (as,ss,cl,fl,piccolo), Sherman Irby (as,ss,cl,fl), Walter Blanding (ts,ss,cl), Joe Temperley (bar,bcl), James Chirillo (g), Roberta Gambarini (voc), Jimmy Heath (ts,ss), David Liebman (ss), 11 janvier https://www.npr.org/2011/01/14/132738102/the-2011-nea-jazz-masters-awards-concert https://wyntonmarsalis.org/tour/detail/15583
2013. Johnny Mandel, interview illustrée, Linda Danly, ©FilmMusicFoundation https://www.youtube.com/watch?v=3YfHTfE8Yfg
2013. Johnny Mandel raconte…, master class à l’Asmac (American Society of Music Arrangers and Composers) https://www.youtube.com/watch?v=zdzZdOmPZuY
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